| Pokhara à 900 mètres d'altitude est moins haut que Katmandou (1400) ; nous le sentons. Moins d'humidité, chaleur agréable de la verdure partout et les sommets devant les yeux. Ambiance rurale aussi. Nous trouvons dans la campagne des bananiers produisant de tout petits fruits verts et tout à fait délicieux. | ||||
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| Et puis il y a le lac Phewa. Nous louons une grande pièce dans une maison chez l'habitant. |
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| Les Népalais sont accueillants et ce qui nous frustre à chaque fois, c'est la limite de nos rapports. Ils ne sont pas intéressés par notre voyage et de notre côté nous ne pouvons qu'imaginer leur vie. Difficulté de la langue, valeurs différentes, les passerelles entre ces deux mondes sont bien minces. | ||||
| Au menu, balades à pied, à vélo et à bateau cela va sans dire. | ||||
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| Nous rencontrons un gamin qui est d'accord pour nous servir de guide et nous conduire vers les hauteurs dans les collines au-dessus du lac. Peut-être que ses ainés font les sherpas pour les alpinistes. Nous avons emporté un bon piquenique pour cinq et le partageons avec le gamin. Nous le surprenons à cacher du fromage et du pain dans sa poche. Il nous explique tout gêné, que c'est pour sa petite sœur. Et on le croit sur parole. Cela nous ramène à la réalité de la pauvreté de ce pays autant en ville qu'à la campagne. | ||||
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Le retour se termine au bord du lac et on lui laisse un bon pourboire. Il rigole en nous voyant nous ébrouer les pieds dans l’eau glacée. A côté de nous, les femmes font la lessive sans avoir l’air d’avoir froid. |
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